L’Andorre est encore une destination peu connue, du fait que de plus en plus de personnes s’y installent mais peu de gens témoignent de leur expérience, c’est donc ce que je vais faire aujourd’hui dans cet article.

La base d’une expatriation en Andorre : c’est la préparation

Avant de m’installer réellement en Andorre, j’ai bien évidemment commencé à prendre des informations sur ce pays, notamment sur les types de visas ou de résidence, le coût de la vie, les infrastructures, les possibilités pour entreprendre, le confort en général. 

Se préparer à partir vivre en Andorre, c’est bien plus qu’un changement de pays, c’est une nouvelle vie à bâtir. Et comme pour tout, surtout dans ce domaine, j’ai remarqué que beaucoup de personnes idéalisait leur futur lieu de vie, la faute aussi aux pays d’expatriés qui vendent leur destination comme étant la meilleure. La première chose que je conseillerais aux personnes intéressées, après bien entendu avoir pris tous les renseignements sur les conditions de résidence, c’est de venir sur place.

Tout me paraissait bien et en adéquation avec ce que je recherchais et je suis donc passée à cette étape : passer quelques semaines en Andorre.

Une étape que beaucoup d’expatriés minimise, c’est la préparation de leur projet et pourtant celle-ci est importante puisqu’elle détermine en partie la réussite de votre expatriation. J’ai donc fait plusieurs séjours, d’environ 2 semaines, à des endroits différents pour aussi sonder les environs et voir quelle ville me correspondrait le mieux. J’aimerais aussi préciser que je ne parlais ni espagnol, ni catalan et que j’ai pu me débrouiller avec du français et un peu d’anglais. Pour les formalités administratives par contre, tout se fait en catalan donc impossible de faire l’impasse.

S’en suit ensuite de toute la partie administrative qui est assez longue, création de société, résidence, recherche de logements  et qui demande une certaine rigueur. Si cela vous intéresse, je pourrais en faire un ou plusieurs articles !

Les premiers mois de vie en Andorre : prendre ses marques

C’est l’étape que j’ai le plus sous-estimée dans mon projet, avoir son logement et ses papiers en règle étant pour moi l’étape finale pour vivre une belle vie en Principauté. Mais ce qui m’a manqué au début, c’était simplement des habitudes ancrées dans mon quotidien en France. 

• Où faire ses courses ? 
• Où trouver des meubles ou d’autres choses pour chez soi ? 
• Où acheter ou entretenir une voiture ? 
• Quel médecin traitant choisir ? 
• Quid du coiffeurs, du dentiste etc…

Ce sont des questions totalement légitimes et ça prend un certain temps avant d’avoir toutes les réponses et d’avoir des repères mais une fois cette étape passée, tout se passe très bien.

La vie en montagne aussi, quand on en a pas l’habitude, ça peut être un peu déroutant au début, si comme moi avant, vous n’êtes pas habitué à des chutes de neige et à conduire par un temps de ce type, les balades en montagne avec la préparation que ça demande notamment sur les itinéraires et le matériel à emporter. Mais honnêtement, ça se fait très bien et c’est ce qui rajoute du charme à l’Andorre.

Mon avis / expérience sur l’expatriation en Andorre

Je n’ai eu aucune déception sur ma vie ici, au contraire, c’est même mieux que ce à quoi je m’attendais autant sur le plan de l’entrepreunariat et que l’aspect vie personnelle. J’ai d’ailleurs vécue la période COVID ici, et c’était pas autant angoissant que ce que j’ai pu ressentir en France par exemple. On sentait vraiment que tout était fait pour notre sécurité et puis les locaux comme les expatriés respectent les règles ici. 

La totale sécurité, l’aspect phare de la Principauté, est loin d’être un mensonge et je témoigne en tant que jeune femme venant d’une grande ville française. En plusieurs années, je ne me suis jamais fait accoster, agressée ou été suivie. Je n’ai jamais eu le sentiment d’être en insécurité où que ce soit dans la Principauté à 10h, 15h comme à 2 heures du matin. 

C’est d’ailleurs un énorme confort, de ne plus être constamment en alerte. 

J’ai indéniablement gagné en qualité de vie, ne serait-ce que sur le coût de la vie quotidienne, j’ai un logement vraiment super avec une magnifique vue. La pression fiscale ici, n’est pas non plus la même parce qu’au maximum je ne paie que 10% d’impôt avec ma société et mes charges sont aussi moindres, ce qui me permet de mieux rémunérer mes collaborateurs. 

Les gens ici sont vraiment gentils, c’est un autre rythme de vie, une autre culture que j’adore découvrir encore aujourd’hui.